Elle descendait de la montagne Sur un chariot charge de paille Sur un chariot charge de foin La fille du coupeur de joints La fille du coupeur de joints
j'ai longtemps kiffe dans la boue sur de longs chemins chaotiques en transmutant le je en nous dans une alchimie romantique mes actions d'amour d'evaluees
J'ai rencontre des meufs que j'ai su eviter Mais je crois que la chance n'est pas de ton cote Si les hommes viennent de Mars et les femmes de Pigalle
elle dort au milieu des serpents sous la tonnelle pres des marais les yeux au-dela des diamants qu'elle a incrustes dans ses plaies elle dit c'est pas
frelons hurlant dans nos cranes scorpions rampant dans le crash de nos ames/ serpents visqueux englues dans les squames de nos bourbeuses memoires d'humanoides
tu sembles si loin si proche a la fois dans l'ordre incertain d'un silence bourgeois voyageuse solitaire entouree de mystere les pages que tu lis nous
yeah, yeah est-ce que tu te souviens on n'etait pas des stars plutot un peu zonards juste au bord du rien nos peines au bord du jour nos regards de chiens
Avec nos bidons en fer blanc On descendait chercher le lait A la ferme au soleil couchant Dans l'odeur des soirs de juillet On avait l'age des confitures
souvent je pense a toutes ces nuits ou j'ai tente de m'engloutir les yeux brules par l'insomnie le corps ivre de se detruire dans mes notes d'un souterrain
(a une autre banale harriet bosse, a une autre mecanique feminine venale) je n'ai pas vu finir notre pauvre amour je n'ai pas vu mourir nos derniers
infinitives voiles qui hantez mes doux reves je m'en vais ce matin recueillir votre seve dans l'ambulance tiede qui m'arrache a l'horreur des troubles
est-ce que t'as trouve le permis pour tromper tous tes vieux amis tous ceux qui t'ont trop aimee tu t'en retournes en arriere aupres des chiens de l'enfer
viens me planter ton petit poing sur le nez viens me claquer tes petits mots sur les nerfs quand je te vois en colere ca finit par me plaire t'es bien
le temps passe toujours un peu vite & c'est peut-et' not' chance - bis - c'est au coin de nihil street que j'ai croise l'infini beaucoup pensent qu'ils
On pleure pas parce qu'un un train s'en va (bis) On reste la sur le quai On attend On attend sous un ciel de suie Que les dieux nous metamorphosent
qu'est ce t'allais foutre a 4 du mat chez ce clown allume qu'est ce t'allais foutre a 4 du mat chez ce clown allume m'prends pas pour un abruti un idiot
Les joyeux eboueurs des ames delabrees Se vautrent dans l'algebre des melancolies Trainant leurs metastases de reve karcherise Entre les draps poisseux
Cimetiere de charleville, cimetiere d'Auvers-sur-Oise Mon ame funerailleuse me fusille le cerveau Il est fini le temps des laudanum-framboise &t le temps