mais la rigueur Tu fais donc des vers avec la dignite des autres Poete, depuis ta chambre parmi tes bouquins Est-ce qu'il est digne de saluer la classe ouvriere De
final, De toutes facons, ses jambes lui font deja mal... Certains soirs, chez un amis, ivre de fatigue et de vide, Pris tout d'un coup de l'allegresse
'hui de vivre De repousser la porte que quelqu'un ferme sur nous ineluctablement Dans le journal d'hier beaucoup de morts Et puis partout beaucoup de
votre domaine de joie Ceci est votre domaine ou chante l'oiseau Mon amour, a cause de mon gouffre, Mon frere a cause de ma peur Camarade a cause de
memes pour faire circuler le c?ur des gens Cela sera un peu plus dur de vivre avec Le souvenir de ce crime au coin de la rue et tout ce sang Il y a eu
deja un peu dans le ciel A cause de cette paix qui les entoure Comme s'ils etaient dans une barque La tete tournee vers le ciel Autour de la maison
l?un d?eux s?eveille Et me regarde, et se rendort. Il y a de tres jeunes filles, dont je suis eperdument Amoureux Un peu de leur neige sur mon epaule
Peux-tu chasser le vent des arbres Tourner la page des oiseaux Interdire qu'il saigne au marbre Annuler le pacte des eaux Arreter la trame de l'ombre
campe a l'ecart de l'epoque tisonnant ses doutes pour s'y chauffer Je suis monte au lac des solitudes dans l'ecrin gris des charmes sans raison ou de
les esperances Qu'en reste-t-il ? Le parc oblique vers la nuit Rentre, serrant sous ta veste ton peu de science Tout vient a son heure, et le pardon de
rive, il tire sur sa pipe et il attend Le vieux bonheur, oh belle femme qui a le ventre clair de la revolte Et qui est rousse a force de chercher dans
des peupliers Quand il n'y aura plus personne sur la terre ? Le soir Quand vous basculez dans le ciel - Espoir ourle de ses chagrins - Je vous dessine de
temps qui s'en va de l'oubli qui devant nous fait la musique Et puis nous nous contenterons de peu de choses : un peu de vin Un mot qui frole l'herbe
soigner les maladies du c?ur et la desesperance Rassemblez vous pour inventer des feux de gerbe par millions Les mots sont de l?autre cote de la revolution
couleur de sang Dix fois je l?ai pietinee Cent fois les matins d?espace La vie m?a dit mon prenom Cent fois je l?ai pietinee Mille fois les soirs de
chambres Et les yeux de l'homme aux abois Les trains fantomes de decembre Dans les vallees du souvenir Les rires d'eau des chutes tendres Qui devalent de
dans des sonos mortes J'aurai mal parle pour mes esperances Depense tout le bien de mes parents Dans toutes les danses perdu mon pas Fait le coup de
Pardonnez-moi d'avoir parle de moi encore hier j'etais si malheureux Il y avait c'est vrai le vin les sourires les yeux Mon bras coupe me faisait mal