Sangtekst: Médine. Reconstitution.
Cuizinier :
Un beat tourne a 200 BPM a l?interieur de moi-meme
Des gouttes tombent, j?entends les chars les compresser au fin fond de mon oreille
Un reve ? Mon sommeil ? En tout cas je n?suis pas presse de savoir ce que c?est
Tido Berman :
J?ai vu mes parents se faire tabasser a mort
J?avais verse aucune larme a l?interieur du placard
Enferme, j?avais la haine, une rage envahissait mon corps
Aujourd?hui encore j?l?enseigne et j?fais des efforts
Tekilatex :
J?ai du sang sur les levres et sur le visage, je suis en nage
J?ai encore du faire une connerie cette nuit, c?est surement la faute
A l?ennui ainsi qu?au manque de motivation dans ma vie
Qui me donnent des envies de carnage
Cuizinier :
C?est un long couloir eclaire, je cours de toutes mes forces
Avance, m?eleve, ma seve tache le bitume
Immense est cette sphere, quelle plenitude, d?un cote j?entends
« Ne lutte pas »
De l?autre
« Sale pute ! »
Tekilatex :
Je n?me souviens de rien
J?ai un arriere-gout dans la gorge
J?ai repris connaissance allonge sur le capot de la Porsche
Et puis ce sang?
Je suis sorti du parking en courant, en pleurant
Je ne comprends pas, j?avais pourtant pris mes medicaments
Tido Berman :
J?arrive au deuxieme sous-sol, en plein centre ville
La scene a du se derouler entre
Vingt-deux heures dix et vingt-deux heures trente
D?apres la deposition d?un serveur, la victime aurait quitte le restaurant ou elle dinait aux alentours de 22h
Cuizinier :
Je plane au-dessus du sol
La temperature ambiante, vingt degres Celsius, fait que ma chemise colle
Je deguste, le metal s?incruste, ce truc me scrute
La brute grogne et cogne dur
Tekilatex :
Des images reviennent au compte-gouttes
L?une apres l?autre dans ma tete, je doute
Peut-etre? surprise, je me rappelle
J?ai incruste son putain de crane dans le pare-brise, il est tombe par terre pres d?un sac poubelle et puis j?ai pietine son arcade sourciliere
Tido Berman :
Sa chevelure est collee a sa peau par un melange de sang coagule et de sueur, vu l?odeur nauseabonde degagee
Plus d?une pommade en guise de filtre a mes naseaux proteges,
Le cadavre d?un homme d?une trentaine d?annees allonge sur le sol
Cuizinier :
Mille et une images prennent place et m?eblouissent
De mon enfance a cet apres-midi, j?apercois les nuages
Est-ce le Paradis ? Cette autre vie a un gout de plexiglas
Mais j?apprecie le fait que mon c?ur lache
Tido Berman :
Une pelle emplie d?empreintes digitales,
Le pare-brise d?une Corvette rouge en miette devant laquelle un corps inanime, le visage ecrabouille, l?avant-bras droit arrache, il est comme entaille a des milliers d?endroits par une lame de rasoir
Tekilatex :
Le bruit des caisses, les cris
« Arretez ! J?vous en prie ! »
Ca suffit, tout se melange dans mes oreilles et je n?aime pas ca
« Non ! »
Leve-toi, ferme-la, laisse-moi t?couper l?bras
Je sors la scie de mon sac, le son de l?os qui craque
Tido Berman :
J?calcule les faits similaires qui s?accumulent
Pour n?plus etre dans une ignorance totale
Les poussees d?adrenaline je calme a l?opium
Attache a l?arriere de ma caisse, il va adorer l?usine ou j?l?emmene voir les incorruptibles
Tekilatex :
Mes empreintes me trahissent
Une voiture de police, je me pisse dessus de peur
Je pue la sueur, je voulais pas l?faire
Ils jouent avec mes nerfs
Je m?couche sur le trottoir, je transpire
Je ferme les yeux, j?ai envie de mourir
Cuizinier :
Aujourd?hui c?etait une bonne journee
J?ai vu ma femme fatiguee mais a la fois resplendissante
L?echographie est bouleversante, elle donne un sens a ma vie
C?est fini.
Un beat tourne a 200 BPM a l?interieur de moi-meme
Des gouttes tombent, j?entends les chars les compresser au fin fond de mon oreille
Un reve ? Mon sommeil ? En tout cas je n?suis pas presse de savoir ce que c?est
Tido Berman :
J?ai vu mes parents se faire tabasser a mort
J?avais verse aucune larme a l?interieur du placard
Enferme, j?avais la haine, une rage envahissait mon corps
Aujourd?hui encore j?l?enseigne et j?fais des efforts
Tekilatex :
J?ai du sang sur les levres et sur le visage, je suis en nage
J?ai encore du faire une connerie cette nuit, c?est surement la faute
A l?ennui ainsi qu?au manque de motivation dans ma vie
Qui me donnent des envies de carnage
Cuizinier :
C?est un long couloir eclaire, je cours de toutes mes forces
Avance, m?eleve, ma seve tache le bitume
Immense est cette sphere, quelle plenitude, d?un cote j?entends
« Ne lutte pas »
De l?autre
« Sale pute ! »
Tekilatex :
Je n?me souviens de rien
J?ai un arriere-gout dans la gorge
J?ai repris connaissance allonge sur le capot de la Porsche
Et puis ce sang?
Je suis sorti du parking en courant, en pleurant
Je ne comprends pas, j?avais pourtant pris mes medicaments
Tido Berman :
J?arrive au deuxieme sous-sol, en plein centre ville
La scene a du se derouler entre
Vingt-deux heures dix et vingt-deux heures trente
D?apres la deposition d?un serveur, la victime aurait quitte le restaurant ou elle dinait aux alentours de 22h
Cuizinier :
Je plane au-dessus du sol
La temperature ambiante, vingt degres Celsius, fait que ma chemise colle
Je deguste, le metal s?incruste, ce truc me scrute
La brute grogne et cogne dur
Tekilatex :
Des images reviennent au compte-gouttes
L?une apres l?autre dans ma tete, je doute
Peut-etre? surprise, je me rappelle
J?ai incruste son putain de crane dans le pare-brise, il est tombe par terre pres d?un sac poubelle et puis j?ai pietine son arcade sourciliere
Tido Berman :
Sa chevelure est collee a sa peau par un melange de sang coagule et de sueur, vu l?odeur nauseabonde degagee
Plus d?une pommade en guise de filtre a mes naseaux proteges,
Le cadavre d?un homme d?une trentaine d?annees allonge sur le sol
Cuizinier :
Mille et une images prennent place et m?eblouissent
De mon enfance a cet apres-midi, j?apercois les nuages
Est-ce le Paradis ? Cette autre vie a un gout de plexiglas
Mais j?apprecie le fait que mon c?ur lache
Tido Berman :
Une pelle emplie d?empreintes digitales,
Le pare-brise d?une Corvette rouge en miette devant laquelle un corps inanime, le visage ecrabouille, l?avant-bras droit arrache, il est comme entaille a des milliers d?endroits par une lame de rasoir
Tekilatex :
Le bruit des caisses, les cris
« Arretez ! J?vous en prie ! »
Ca suffit, tout se melange dans mes oreilles et je n?aime pas ca
« Non ! »
Leve-toi, ferme-la, laisse-moi t?couper l?bras
Je sors la scie de mon sac, le son de l?os qui craque
Tido Berman :
J?calcule les faits similaires qui s?accumulent
Pour n?plus etre dans une ignorance totale
Les poussees d?adrenaline je calme a l?opium
Attache a l?arriere de ma caisse, il va adorer l?usine ou j?l?emmene voir les incorruptibles
Tekilatex :
Mes empreintes me trahissent
Une voiture de police, je me pisse dessus de peur
Je pue la sueur, je voulais pas l?faire
Ils jouent avec mes nerfs
Je m?couche sur le trottoir, je transpire
Je ferme les yeux, j?ai envie de mourir
Cuizinier :
Aujourd?hui c?etait une bonne journee
J?ai vu ma femme fatiguee mais a la fois resplendissante
L?echographie est bouleversante, elle donne un sens a ma vie
C?est fini.
Médine
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